Face à la crise sanitaire, les territoires se sont engagés plus que jamais ! En effet, nous avons relaté depuis fin mars quelques belles histoires d’entreprises françaises et solidaires, qui n’ont pas hésité une seule seconde à s’engager et répondre à l’appel du corps médical en manque de masque de protection, témoignant d’une Économie Sociale et Solidaire résiliente, agile et pleine de ressources. Bientôt 3 mois après le début de confinement, quels sont les résultats de ces initiatives solidaires nées de la crise ? Retour et bilan sur les actions de 1083, L’Indispensac et La tête dans les nuages.
1083, cette « usine participative » de masques
1083, entreprise qui relocalise en France la fabrication de jeans et de chaussures, s’est engagée pleinement face au manque de masques pour le personnel soignant durant cette période difficile avec leur opération #1Masque1Soignant. En dédiant leur atelier à la production de masques de protection, ils ont fabriqué et distribué des masques pour fournir les villes, associations et entreprises de l’agglomération Valence-Romans et parfois même au-delà.
Suite aux prémices de la crainte d’une pénurie de masques, apparue en parallèle des premières mesures de confinement dès le 17 mars, deux couturières de 1083 se sont mises à l’oeuvre pour produire quelques dizaines de masques. Puis le partage de l’opération #1Masque1Soignant a suscité beaucoup de réactions, et l’équipe a alors été rejointe par toute une armée de volontaires.
Suite aux prémices de la crainte d’une pénurie de masques, apparue en parallèle des premières mesures de confinement dès le 17 mars, deux couturières de 1083 se sont mises à l’oeuvre pour produire quelques dizaines de masques. Puis le partage de l’opération #1Masque1Soignant a suscité beaucoup de réactions, et l’équipe a alors été rejointe par toute une armée de volontaires.
Ainsi, grâce à la mobilisation de nombreux bénévoles, 1083 a pu entamer la fabrication de masques de secours dès la mi-mars pour répondre aux besoins des professionnels de santé locaux, et s’est donné l’enjeu, à partir de la fin-avril, de produire un maximum de masques à destination de l’ensemble de la population en vue du déconfinement.
Grâce à 300 couturièr(e)s volontaires et 3 industriels locaux, cette « usine participative » a permis de fabriquer les 20 000 masques commandés par 9 communes de l’agglomération Valence-Romans, par des associations locales comme Agir Contre Le Cancer, la Plateforme d’Insertion par l’Humanitaire et la Coopération, Accès, Initiactive et de nombreuses autres commerces et entreprises locales.
En s’engageant pour fabriquer des masques à prix coûtant (0,36€ l’unité), 1083 et ces nombreux volontaires se sont protégés les uns les autres tout en faisant travailler des entreprises locales, à un tarif accessible à tous.
Grâce à 300 couturièr(e)s volontaires et 3 industriels locaux, cette « usine participative » a permis de fabriquer les 20 000 masques commandés par 9 communes de l’agglomération Valence-Romans, par des associations locales comme Agir Contre Le Cancer, la Plateforme d’Insertion par l’Humanitaire et la Coopération, Accès, Initiactive et de nombreuses autres commerces et entreprises locales.
En s’engageant pour fabriquer des masques à prix coûtant (0,36€ l’unité), 1083 et ces nombreux volontaires se sont protégés les uns les autres tout en faisant travailler des entreprises locales, à un tarif accessible à tous.
L’Indispenmasque, un buzz inattendu
L’Indispensac produit des sacs et produits textiles personnalisables, fabriqués en France et écologiques. Ces derniers sont tissés aux Tissages de Charlieu et confectionnés dans la Loire. L’entreprise a également témoigné d’un bel élan de solidarité dans la production de masques. En effet, face à la crise du Covid-19, elle a décidé de mobiliser ses outils de production et de convertir ses chaînes de production à destination de la fabrication de masques.
Ainsi, depuis le 17 mars, et la prise de conscience de la potentielle pénurie de masques à venir, toute la production des Tissages de Charlieu a été adaptée et les équipes mobilisées pour produire des masques 7j/7 – 24h/24. Au début, une créatrice a travaillé sur la faisabilité d’un masque, et lorsque le premier prototype a été prêt, l’Indispensac a publié la nouvelle sur les réseaux sociaux : il était à présent possible de fabriquer de manière automatique et immédiate des masques de protection aux Tissages de Charlieu. Cette publication a été à l’origine d’un buzz inattendu, et dès le lendemain, ils ont reçu des milliers d’appels de toute part : hôpitaux, maisons de retraite, pharmacies, entreprises de production, supermarchés, préfectures, Régions, des collectivités etc.
Ainsi, depuis le 17 mars, et la prise de conscience de la potentielle pénurie de masques à venir, toute la production des Tissages de Charlieu a été adaptée et les équipes mobilisées pour produire des masques 7j/7 – 24h/24. Au début, une créatrice a travaillé sur la faisabilité d’un masque, et lorsque le premier prototype a été prêt, l’Indispensac a publié la nouvelle sur les réseaux sociaux : il était à présent possible de fabriquer de manière automatique et immédiate des masques de protection aux Tissages de Charlieu. Cette publication a été à l’origine d’un buzz inattendu, et dès le lendemain, ils ont reçu des milliers d’appels de toute part : hôpitaux, maisons de retraite, pharmacies, entreprises de production, supermarchés, préfectures, Régions, des collectivités etc.
Face à cet afflux de demandes, l’Indispensac a pris le parti de livrer ces masques sur plaques à découper. Il s’agissait alors de la seule solution pour pouvoir livrer 9 millions de masques le plus rapidement possible pendant cette pénurie. En effet, les productions de l’Indispensac ont représenté pendant quelques temps jusqu’à plus de 50% de la fabrication française de masques en tissu.
Leur ligne directrice a toujours été de fabriquer un masque efficace, de manière immédiate, pour le plus grand nombre et le plus accessible possible.
La production a ensuite pu se libérer de sa tension avec l’arrivée de nombreuses nouvelles productions et des stocks en grandes surfaces. Ainsi, au mois de mai, l’Indispensac a préparé le lancement d’une nouvelle offre pour s’adapter à l’évolution de la demande : des kits de 5 masques présentés dans leur forme définitive.
Leur ligne directrice a toujours été de fabriquer un masque efficace, de manière immédiate, pour le plus grand nombre et le plus accessible possible.
La production a ensuite pu se libérer de sa tension avec l’arrivée de nombreuses nouvelles productions et des stocks en grandes surfaces. Ainsi, au mois de mai, l’Indispensac a préparé le lancement d’une nouvelle offre pour s’adapter à l’évolution de la demande : des kits de 5 masques présentés dans leur forme définitive.
La tête dans les masques, une splendide chaîne de solidarité !
La tête dans les nuages est une entreprise qui donne une seconde vie aux enveloppes de montgolfières, bâches et textiles publicitaires et emballages polystyrène destinés initialement à la destruction, pour confectionner des beanbags, suivant le principe de l’upcycling.
Comme 1083 et L’Indispensac, La tête dans les nuages a pris la décision de mettre ses savoir-faire et ses outils de production pour aider le personnel soignant durant la crise du Covid-19. Pour répondre à l’appel des maisons de santé en pénurie de masques, ils ont ainsi lancé la conversion de leur atelier pour produire bénévolement des masques upcyclés, lavables et réutilisables pour les personnels soignants de Seine-et-Marne.
Comme 1083 et L’Indispensac, La tête dans les nuages a pris la décision de mettre ses savoir-faire et ses outils de production pour aider le personnel soignant durant la crise du Covid-19. Pour répondre à l’appel des maisons de santé en pénurie de masques, ils ont ainsi lancé la conversion de leur atelier pour produire bénévolement des masques upcyclés, lavables et réutilisables pour les personnels soignants de Seine-et-Marne.
La tête dans les nuages a été à l’origine d’une chaîne de solidarité mise en place en Île-de-France pour faire face à l’urgence de la demande, en lançant un appel à tous les couturiers et couturières d’Île-de-France à coudre des kits de masques depuis chez eux. L’entreprise a ensuite découpé et fourni les tissus aux couturiers volontaires.
Ils ont ainsi pu rassembler 1500 couturiers et livreurs pour produire localement des masques lavables à 60° et réutilisables en tissu.
Ils ont ainsi pu rassembler 1500 couturiers et livreurs pour produire localement des masques lavables à 60° et réutilisables en tissu.
Ces belles histoires inspirantes montrent l’élan de solidarité et la force d’action des structures de l’Economie Sociale et Solidaire à répondre aux crises que traversent notre pays.